Les sénateurs ont tenu à marquer leur attachement au pastoralisme, le 2 octobre, à travers l’adoption d’une résolution. Cette forme d’agriculture jugée « indispensable » joue un rôle qu’ils tiennent à souligner, notamment « dans la prévention des risques naturels et dans la préservation de la biodiversité. » Une manière de manifester leur soutien, dans une période marquée par des décisions politiques mal vécues par les éleveurs, comme l’introduction de deux ourses dans les Pyrénées. Le Sénat se prononce pour une « sanctuarisation » des moyens mobilisés dans le cadre de la politique agricole commune (Pac), ou encore une gestion intra-européenne coordonnée des populations de grands prédateurs.
Dans les faits, la portée d’une résolution parlementaire est limitée. Il s’agit avant tout d’une prise de position.