D’ores et déjà, ce programme a permis de connaître les attentes et les perceptions du bien-être animal auprès des différents acteurs concernés (consommateurs, producteurs, distributeurs, législateurs). De plus, des grilles d’enregistrement de critères fiables (alimentation, logement, santé, comportement) sur les conduites des animaux de ferme ont également été élaborées.
Selon Marie-Christine Salaün, de l’Inra de Rennes, « il convient maintenant de finaliser les protocoles d’évaluation du bien-être des animaux et surtout de former les évaluateurs et les conseillers en élevage. Ce programme devra également définir des stratégies pratiques d’amélioration du bien-être animal ». Les éleveurs, très sensibles à cette notion, s’inquiètent toutefois des nombreux contrôles que le Welfare Quality pourrait créer et qui s’ajouteraient ainsi à tous les contrôles déjà existants (conditionnalité, démarche qualité, agriculture raisonnée…).