Cette étude, datée de 2015 mais mise en avant en cette fin d'hiver par le Museum d'histoire naturelle, liste certains effets de l'extension des villes : augmentation des surfaces imperméables du sol, moins de végétation, davantage de pollutions de l'air et du sol. Autant d'impacts sur les ressources et lieux de nidification des insectes floricoles. Conséquence : la diminution du nombre d'espèces de pollinisateurs. Les hyménoptères, parmi lesquels l'abeille, semblent toutefois mieux tolérer la situation que les autres.
Autre tendance : l'urbanisation favorise un sous-ensemble d'espèces dites « généralistes » au détriment des « spécialistes ». D'où une homogénéisation des populations d'insectes pollinisateurs.