C'est la première fois qu'une enquête aussi précise est réalisée dans le secteur agricole. Elle se fonde sur le recensement de 2010. 140 acteurs ont été identifiés dans plusieurs secteurs économiques : l'alimentation animale (5 %), la santé animale (3 %), la génétique (2 %), les fournisseurs de matériel (10 %), les industries de l'aval (60 %), la distribution (15 %), l'administration (2 %), l'enseignement et la recherche (4 %) et les fournisseurs de l'industrie (3 %). Pour chaque ETP présent en élevage, il y a donc 1,25 ETP supplémentaire dans les autres secteurs. « Ce qui signifie qu'une crise dans ces filières a des répercussions sur les autres secteurs économiques. Nous sommes en train de réaliser une analyse sur les conséquences de chocs en matière de destruction d'emplois», explique Agathe Lang, qui a réalisé cette étude.
La méthode pourrait servir à l'élaboration d'observatoire au ministère de l'Agriculture ou à d'autres filières. Un travail plus détaillé sur la situation dans le Grand Ouest sortira à la fin de l'année.