Durant le confinement lié à l’épidémie de Covid-19, de nombreux appels ont été lancés pour inciter les consommateurs à privilégier les produits d’origine française. Mais face aux contraintes de déplacements imposées, de nombreux producteurs, mais aussi distributeurs ont vu leurs stocks gonfler. C’est le cas des acteurs de la restauration hors-domicile, qui ont pâtit de la fermeture de ces débouchés durant plusieurs mois. Producteurs, transformateurs et grossistes de ce secteur ont été réuni, le 15 juin, par le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, et la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, Agnès Pannier-Runacher, pour échanger sur l’enjeu de l’écoulement des stocks alimentaires.
L’origine France, un « avantage consommateur »
L’objectif est désormais de dresser un plan pour éviter de devoir jeter ces denrées périssables stockées, mais aussi assurer un revenu aux agriculteurs et transformateurs. Dans ce cadre, plusieurs représentants de la restauration hors-domicile se sont engagés à commercialiser en priorité les stocks constitués durant le confinement. Mais aussi à privilégier les approvisionnements d’origine France, et à promouvoir ces produits auprès des consommateurs. Des initiatives qui devront s’inscrire dans la durée et être « plus qu’un sursaut exceptionnel en situation d’urgence », soulignent les syndicats FNSEA et Jeunes Agriculteurs, qui insistent sur « l’importance de développer et de renforcer des partenariats durables pour sécuriser le revenu des producteurs ». Un état d’esprit qui semble être partagé par les représentants des restaurateurs présents à cette réunion, pour qui « l’origine France n’est pas une contrainte mais devient un avantage consommateur ».
Les engagements pris durant cet échange feront l’objet d’un suivi, avec un point prévu dans un mois.
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— GNI-HCR (@GNI_CHR) June 15, 2020