“L’irrigation contribue à la préservation de l’environnement : rôle de gestion des paysages, maintien de la biodiversité, participation à l’alimentation en eau des nappes et des cours d’eau et à l’alimentation en eau potable, lutte contre les incendies et contre les inondations” : à la veille des débats relatifs au projet de loi sur l’eau, la FNSEA, les Chambres d’agriculture et les associations des irrigants se sont mobilisées pour communiquer sur la gestion de l’eau. “Cette gestion ne sera durable que si elle est concertée et décentralisée pour s’adapter à la diversité des territoires”, ajoutent les responsables agricoles. Interrogé pour connaître son point de vue sur cette communication, François Carlier, de l’UFC-Que choisir, affirme que “notre position n’a pas changé. Nous faisons toujours le constat que 80 % de la consommation d’eau est faite par l’agriculture“. Mais il nuance. “Ce n’est pas la faute des agriculteurs. La responsabilité en revient aux politiques, notamment au niveau des aides attribuées.“ Si l’union de consommateurs n’est pas contre les aides, elle demande cependant leur révision, en particulier leur modulation, davantage en faveur de l’environnement.