Les biofilms naturels, de bon indicateurs de pollution

13 mai 2009 - La rédaction 

Tout le monde connaît les biofilms naturels, ces couches visqueuses et glissantes que l’on ressent, pieds nus, en marchant sur les cailloux immergés d’une rivière. Le Cemagref, lui, les étudie de près : ces structures, constituées d’un assemblage complexe de bactéries, d’algues, de champignons…, se modifient en fonction de leur environnement, et notamment des pollutions aux pesticides ou à tout autre toxique. Des capacités qui font d’eux de parfaits bioindicateurs pour évaluer l’état écologique d’un cours d’eau et donner un signal d’alerte précoce en cas de pollution. Les scientifiques du Cemagref de Lyon poursuivent donc leurs recherches sur ces biofilms, d’autant que s’il est aujourd’hui possible de doser des molécules chimiques sur un temps donné, il existe peu d’outils d’évaluation de l’état écologique global d’un milieu naturel. Or la Directive cadre sur l’eau implique de disposer des moyens de mesurer les pollutions et d’évaluer leurs impacts sur les milieux et l’ensemble des êtres vivants.

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