Les conditions d’élevage des truies nécessitent des adaptations

13 septembre 2007 - La rédaction 
Une directive européenne impose que d’ici à cinq ans, toutes les truies gestantes soient logées en groupe. Ainsi, 75 % des élevages français devront mettre aux normes leurs bâtiments.

A l’occasion du colloque sur le bien-être animal, le 12 septembre à Rennes, organisé par la SitmaFGR* et Farre*, Valérie Courboulay de l’Ifip* a rappelé que la prise en compte du bien-être animal dans les dispositions réglementaires s’est traduite par une interdiction générale du maintien des truies reproductrices à l’attache depuis le 1er janvier 2006.

Par ailleurs, une autre directive a étendu la restriction du logement individuel. Les truies gestantes devront être logées en groupe sur une période débutant quatre semaines après l’insémination et s’achevant une semaine avant la mise-bas. Ces dispositions s’appliquent depuis 2003 pour les nouvelles installations et avant le 31 décembre 2012 pour l’ensemble des élevages.

Colloque sur le bien-être animal, le 12 septembre à Rennes, lors du Space.

« L’élevage en plein air est en constante régression en France et représente environ 2,4 %. Les élevages de truies en groupe constituent 20 %. Il y a donc près de 75 % des élevages de truies bloquées qui devront se mettre aux normes d’ici à décembre 2012 », précise Valérie Courboulay.

« Enormément d’élevages français de truies gestantes sont concernés. Il faut par ailleurs tenir compte du fait que les artisans ne pourront pas effectuer toutes les mises aux normes nécessaires en même temps. Il est donc indispensable d’anticiper cette échéance », a conseillé Valérie Courboulay.

* SitmaFGR : Société des ingénieurs et techniciens du machinisme agricole et association française du génie rural
Farre : Forum de l’agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement
Ifip : Institut de la filière porcine

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