Des analyses du cycle de vie montrent que chacune des méthodes de désherbage ont des impacts négatifs sur l’environnement dans le domaine des espaces verts mais à différents degrés et parfois à contre-courant des idées reçues. C’est en tout cas le résultat d’une étude menée par Bayer Environmental Science, réalisée par le bureau d’étude EVEA et validée par deux organismes experts : le Cemagref et l’Ademe. Les quatre techniques de désherbage analysées sont le chimique, l’eau chaude, la mousse chaude et l’infrarouge. L’enquête a portée sur onze communes, de février à septembre 2008. Ces méthodes ont été passées au crible selon douze indicateurs d’impacts environnementaux (réchauffement climatique, épuisement des ressources naturelles, consommation des ressources en eau, écotoxicité…). Conclusion du rapport ? Les écarts entre les différentes techniques sont très importants pour un certain nombre de critères comme la consommation en eau, en énergie, l’impact sur l’effet de serre. Sur les critères d’écotoxicité, liés à l’empreinte sur les milieux aquatiques et terrestres, ces écarts se révèlent faibles même si la méthode chimique a le plus d’impact.