L’agriculture biologique est actuellement en plein paradoxe : alors que le marché est porteur, que la demande des consommateurs est forte, alors que l’Etat montre des signes d’encouragement, Michel Barnier ayant annoncé lors du Grenelle de l’Environnement qu’il souhaitait un triplement des surfaces bio en France d’ici à 2012, celle-ci manque cruellement de moyens.
Henri Thépaut, à gauche, président de la FNAB, et François Thiéry, vice-président, à droite, entourant une représentante du Conseil régional de Lorraine, région où se tenait cette année le congrès de la FNAB.
A tel point que la Fédération nationale de l’agriculture biologique, dont les comptes sont au plus bas, sollicite aujourd’hui financièrement les « consommateurs et les citoyens désireux de soutenir une agriculture biologique de qualité ». De ce paradoxe, des moyens pour s’en sortir et faire avancer le dossier, il a été largement question lors de l’assemblée générale de la Fnab qui s’est tenue les 26 et 27 mars dernier, à Benoite-Vaux, dans la Meuse. L’Assemblée générale coïncidait également avec la célébration du trentième anniversaire de la création de la fédération.