Le ministre de l’Agriculture a de nouveau condamné les destructions d’OGM suite à celles intervenues le 19 août à Miradoux (Gers), après celles perpétrées notamment dans le Loiret et en Eure-et-Loir les 12 et 13 août et fin juillet en Haute-Garonne par les militants anti-OGM. “Les expérimentations et les cultures commerciales d’OGM sont pratiquées dans un cadre étroitement réglementé, fondé sur une évaluation scientifique qui a pour objet d’assurer que la dissémination d’un OGM ne présente aucun risque tant pour la santé humaine que pour l’environnement”, souligne Dominique Bussereau. De son côté, Greenpeace qui soutient les “faucheurs volontaires”, rappelle que les cultures commerciales n’ont pas de cadre légal, la France n’ayant toujours pas transposé la directive européenne imposant aux États membres la publication des registres indiquant les emplacements de ces cultures”. Cette transposition devrait cependant voir le jour avant la fin de l’année, avec la nouvelle instance d’évaluation des OGM prenant davantage en compte les attentes de la société. Appel pressant également pour cette transposition au droit français de Biogemma victime à nouveau de destructions d’essais la nuit du 27 au 28 août à Antoingt (63).