Les enjeux de l’agro-écologie reconnus à l’échelle planétaire

23 septembre 2014 - La rédaction 

A un moment ou une personne sur huit souffre de malnutrition dans le monde, l'agro-écologie constitue un espoir car elle rend compatible l'augmentation de la production et l'exploitation durable des ressources et espaces. C'est ce qui a poussé l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) à organiser les 18 et 19 septembre à Rome un symposium qui a rassemblé plus de 350 participants (chercheurs, agriculteurs, ONG, décideurs publics…) venant de plus de 30 pays.

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Stéphane Le Foll a rappelé la logique du projet agro-écologique français couronné par l'adoption définitive de la loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt le 11 septembre. Le ministre de l'Agriculture a souligné le caractère primordial du partage d'expérience comme facteur clef de succès.

Ce symposium aura permis de partager un programme de travail pluriannuel sur l'agro-écologie que va conduire la FAO. Des ateliers régionaux se tiendront dès 2015 en Asie, Afrique, Amérique latine, et seront une traduction concrète de l'engagement des pays dans cette démarche.

Une quinzaine d'organisations dont la Confédération paysanne ont profité de ce symposium pour réaffirmer que « l'agro-écologie ne pouvait être que paysanne. » Selon elles, l'agro-écologie « ne peut se résumer à un verdissement des techniques agricoles industrielles et inégalitaires », mais porte un « vrai projet de société, en remettant le paysan au centre du modèle ». 

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