Les cultures qui poussent dans la campagne française servent à remplir les assiettes… mais pas que. Certaines parties des plantes n’étant pas comestibles, d’autres débouchés sont possibles. Utiles pour le bâtiment, le textile ou encore les cosmétiques, on parle alors de matériaux biosourcés. Un sondage réalisé en mai révèle que 88 % des Français ont une bonne image des produits biosourcés… même si leur notoriété présente une marge de progression. En effet, 80 % des Français disent souhaiter avoir plus d’informations sur ces produits.
Un plan politique dédié pour 2018-2020
Parmi les atouts perçus par les sondés sur ces produits : leur contribution à une économie moins émettrice de gaz à effet de serre (76 %), et pourvoyeuse d’emplois à haute valeur ajoutée (76 %), notamment en milieu rural (79 %). Une vision positive qui incite 59 % des Français à soutenir l’idée d’une fiscalité plus favorable pour les produits biosourcés.
Selon l’enquête @IFOP “Les français et les produits biosourcés” :
76% des personnes interrogées considèrent que ces produits contribuent de façon significative à la réduction d’émission de gaz à effet de serre #10ansACDV
➡️ https://t.co/GwWRLH6wUZ pic.twitter.com/Eq2EEq0tgd— Passion Céréales (@passioncereales) 3 juillet 2018
Le ministère de l’Agriculture travaille déjà ce sujet. Le 26 février, un plan d’actions dédié à la bioéconomie était présenté pour la période 2018-2020. Parmi ses axes, justement : la promotion de ce secteur et de ses produits auprès du grand public, et la mobilisation de financements en faveur de cette filière.