Les Paniers de la terre associent économie, écologie et solidarité

19 septembre 2006 - La rédaction 

A Guilvinec, dans le Finistère, le Comité de bassin d’emploi du Pays bigouden, la Banque alimentaire et le Secours populaire français se sont associés pour créer les Paniers de la terre, permettant de valoriser de façon écologique et solidaire des terrains à l’abandon.

En 2001, le Château de Kerazan, géré par l’Institut de France, fait face à des difficultés pour entretenir ses terrains. L’institut met alors à disposition 1 ha de terres agricoles au Comité de bassin d’emploi du Pays bigouden, au SPF (Secours populaire français) et à la Banque alimentaire qui collaborent ensemble depuis 1997 sur des actions de solidarité et de réinsertion sociale.

Le projet est simple et efficace : permettre, tout au long de l’année, à des personnes au RMI ou au chômage de reprendre contact avec le monde du travail en cultivant ces terres. Cet atelier d’insertion permet ainsi de former 12 personnes par an. “Sur la dernière session, précise Edith Angebaud, responsable du SPF de Guilvinec, à l’issue de leur passage au Panier de la terre, trois personnes ont été embauchées pour des emplois saisonniers agricoles et trois autres ont poursuivi des formations au lycée horticole de Kerbernez.”

Les terres sont destinées à la production légumière et, depuis cette année, à la culture de fraises… et le tout en agriculture biologique. “Soucieux des hommes et de la terre, et dans l’objectif d’une meilleure valorisation économique, la production biologique a été pour nous une évidence”, explique Edith Angibaud.

La très grande majorité de la production est redistribuée gratuitement par le SPF ou la Banque alimentaire à des familles démunies. Par ailleurs, environ 15 % des produits des Paniers de la Terre sont vendus directement sur l’exploitation ou, durant l’été, au marché bio à l’entrée du Château de Kerazan.

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