par l’unité de pathologie de l’abeille de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments depuis 2002. Il a été rendu public le 15 février.
Les résidus de pesticides, dont l’imidaclopride (Gaucho) et le fipronil (Régent), ont été recherchés sur la matrice apicole de 120 colonies d’abeilles (cire, miel, pollen, abeille). Les analyses ont révélé des résidus de pesticides à des doses très faibles dans la limite du seuil de détection. Selon les chercheurs « aucune relation statistique entre la présence de résidus et la dynamique des abeilles adultes et larvaires, ni avec la mortalité des colonies n’a pu être mise en évidence. »
Reste des interrogations soulevées dans les conclusions du rapport : les synergies possibles entre divers résidus de pesticides mais aussi entre les résidus de pesticides et les agents pathogènes. Le protocole de l’enquête n’était pas non plus destiné à mettre en évidence des affaiblissements de colonies.
L’étau se resserre mais le dossier n’est pas clos. Cette étude apporte des éléments précis sur un échantillon donné.