Les pays réunis à Cancun ont conclu un accord a minima

14 décembre 2010 - La rédaction 

La 16ème Conférence de l’ONU sur le climat a pris fin le 11 décembre à Cancun, au Mexique, par un accord a minima. Les États membres se sont entendus quasiment à l’unanimité (moins la Bolivie) pour la création d’un “Fonds vert” afin d’aider les pays en développement à faire face aux conséquences du réchauffement, sur la protection des forêts tropicales et le partage des technologies propres. Mais la question-clé de l’avenir du protocole de Kyoto, qui s’achève en 2012, a été renvoyée à la prochaine Conférence de l’Onu sur le climat qui aura lieu à Durban, en Afrique du sud, en 2011.

Pour la plupart des délégués, le simple fait d’avoir trouvé un terrain d’entente est déjà un succès d’envergure, après le cuisant échec de la précédente Conférence de Copenhague en décembre 2009. La mise en œuvre opérationnelle du Fonds vert se fera lors de la Conférence de Durban. En désaccord sur l’avenir du protocole de Kyoto qui fixe jusqu’en 2012 des objectifs contraignants aux seuls pays industrialisés, à l’exception des États-Unis qui n’ont jamais ratifié le protocole de Kyoto, le Japon, la Russie et le Canada ont réclamé un nouveau traité auquel les gros pollueurs – les États-Unis, la Chine et l’Inde – seraient cette fois associés. Les pays émergents et en développement estiment, eux, que les pays industrialisés, historiquement responsables de l’accumulation de gaz à effet de serre, doivent faire l’effort avant qu’eux-mêmes ne s’engagent à réduire leurs émissions au péril de leur croissance économique. Les divergences restent donc entières.

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