La tendance est aux consultations. Dernière en date, celle menée par le Salon de l’alimentation (Sial), qui se tiendra en octobre prochain à Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Les professionnels de l’alimentation, de France et d’ailleurs, étaient invités à s’exprimer sur « Comment assurer une alimentation saine et respectueuse de l’environnement à une population mondiale en forte croissance ? ». Cette consultation a été menée en partenariat avec le site Make.org, durant le premier semestre 2020. Près de 6600 participants issus de 20 pays y ont pris part. 20 % d’entre eux étaient français. A partir des 353 propositions formulées, neuf idées fortes ont été synthétisées. Celles-ci sont en cohérence avec les résultats d’autres consultations menées récemment. Le thème de l’agriculture alternative était dans 15 % des propositions, derrière les habitudes alimentaires (20 %).
Le modèle agricole au cœur des enjeux
En tête de liste, avec 14 % des propositions, la consommation de produits bio, locaux et de saison est vivement encouragée. Pour cela, les participants veulent davantage faire connaître les producteurs locaux, augmenter le nombre de lieux de vente, si ce n’est taxer les produits importés. Ces derniers se prononcent également en faveur du développement d’une agriculture raisonnée via le soutien financier des agriculteurs et des solutions alternatives. 10 % des propositions concernent cet enjeu. Par ailleurs, une meilleure transparence, notamment en termes de qualité et d’impact environnemental, le développement de la consommation des produits végétaux et des filières végétales, la sensibilisation des plus jeunes à ces enjeux ou une meilleure rémunération des agriculteurs font partie des idées fortes ressortant de la consultation. La question de l’arrêt de la consommation de viande demeure clivante.
Très bien, pas de surprise dans les thèmes qui ressortent, mais comme d’habitude les “consultés”, ici les professionnels de l’alimentation, ne sont absolument pas représentatifs du comportement des consommateurs!
Très bien, pas de surprise dans les thèmes qui ressortent, mais comme d’habitude les “consultés”, ici les professionnels de l’alimentation, ne sont absolument pas représentatifs du comportement des consommateurs!
le commentaire mentionne “développement d’une agriculture raisonnée ”
ce n’est pas identique à l’une des 9 IDÉES FORTES
” Développer une agriculture plus raisonnée”
le commentaire mentionne “développement d’une agriculture raisonnée ”
ce n’est pas identique à l’une des 9 IDÉES FORTES
” Développer une agriculture plus raisonnée”
Développer une agriculture raisonnée ?..,trés bien,mais que garantit ce terme pour le consommateur ?….Rien !
Tant qu’il n’y aura pas un règlement clair et précis , ce qualificatif n’aura pas grande crédibilité auprés des consommateurs . On l’a vu avec l’essai lancé en France il y a 20 ans et abandonné récemment .
Seulement ,pour les “professionnels” de l”alimentation le “raisonné” aujourd’hui ,est bien moins contraignant que d’autres labels plus exigeants et sérieux .Cela freine leur activité souvent plus motivée par le profit que la qualité véritable .
Développer une agriculture raisonnée ?..,trés bien,mais que garantit ce terme pour le consommateur ?….Rien !
Tant qu’il n’y aura pas un règlement clair et précis , ce qualificatif n’aura pas grande crédibilité auprés des consommateurs . On l’a vu avec l’essai lancé en France il y a 20 ans et abandonné récemment .
Seulement ,pour les “professionnels” de l”alimentation le “raisonné” aujourd’hui ,est bien moins contraignant que d’autres labels plus exigeants et sérieux .Cela freine leur activité souvent plus motivée par le profit que la qualité véritable .