«Les protéagineux contribuent à limiter la dépendance française et européenne en termes de protéines et le redressement de la production représente à ce titre un enjeu important », a indiqué Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, répondant aux questions de Pierre Cuypers, président de l’Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines (Unip). Son ministère finalise un plan sur cinq ans pour soutenir la recherche et le développement des protéagineux, «le premier levier à mobiliser » pour enrayer la baisse de la production. «L’objectif est de consolider les progrès accomplis et de fournir aux agriculteurs des variétés encore plus performantes en termes de tolérance et de rendements », a-t-il expliqué.
Autre levier pour soutenir ces cultures: la politique agricole commune, la Pac. La présidence française a réussi à obtenir une «boite à outils» que les Etats-membres peuvent utiliser pour réorganiser en partie les aides de la Pac, par exemple pour renforcer le soutien spécifique à certaines productions comme les protéagineux. «Les protéagineux ont aujourd’hui des perspectives solides pour l’avenir, estime le ministre. Leur présence dans une rotation culturale offre d’ores et déjà des résultats économiques supérieurs à ceux des rotations plus classiques et moins diversifiées. Cette différence est encore accentuée par le contexte actuel d’augmentation des coûts des intrants. »
Autre levier pour soutenir ces cultures: la politique agricole commune, la Pac. La présidence française a réussi à obtenir une «boite à outils» que les Etats-membres peuvent utiliser pour réorganiser en partie les aides de la Pac, par exemple pour renforcer le soutien spécifique à certaines productions comme les protéagineux. «Les protéagineux ont aujourd’hui des perspectives solides pour l’avenir, estime le ministre. Leur présence dans une rotation culturale offre d’ores et déjà des résultats économiques supérieurs à ceux des rotations plus classiques et moins diversifiées. Cette différence est encore accentuée par le contexte actuel d’augmentation des coûts des intrants. »