Les réactions sur le plan d’aides aux éleveurs

22 juillet 2015 - La rédaction 
Les Chambres d'agriculture estiment que le plan d'aides est un premier train de mesures qui répond en partie à l'urgence. Comme la FNSEA, le message est centré sur l'urgence à réunir les acteurs des filières concernées « pour qu'une véritable stratégie de développement de tous les secteurs de l'élevage soit adoptée, et garantisse la compétitivité des exploitations, leur pérennité économique et sociale, permettant l'installation des jeunes et la transmission des exploitations. »

Selon l'APCA, parmi les mesures annoncées, « plusieurs ne sont que des artifices comptables. La garantie de 500 millions d'euros de la BPI sur des crédits bancaires laisse dans l'ombre le fait que la BPI n'octroie pas de prêts bancaires, et que les banques sont aujourd'hui encore assez frileuses en matière de crédit au regard de l'endettement des agriculteurs et d'une conjoncture économique peu dynamique. »

Elles soulignent par contre que la préoccupation du gouvernement sur le domaine de la consommation de viandes des français dans la restauration hors foyer est la bienvenue.

Pour la promotion des exportations, elles saluent l'intention du gouvernement d'ouvrir des marchés sur les pays tiers. « Mais il serait important de desserrer l'embargo russe, tant sur le volet commercial que sanitaire. » Le ralentissement de l'économie chinoise n'est pas de bon augure pour conquérir des parts de marché.

Coop de France réagit aux conclusions du médiateur des relations commerciales agricoles sur l'application de l'accord du 17 juin actant de la valorisation des prix de la viande porcine et bovine . Si les objectifs de revalorisation des prix sont proches d'être atteints pour la filière porcine, ceux-ci doivent être résolument renforcés pour la filière bovine. Dans tous les cas, l'effort engagé par l'ensemble des deux filières doit se poursuivre dans la durée. Coop de France demande donc à ses coopértaives adhérentes de poursuivre les négociations de tarifs auprès de leurs clients afin que ces derniers revalorisent leurs prix d’achat. Cette revalorisation sera intégralement répercutée aux éleveurs.

VIVEA, le fonds de formation des agriculteur se mobilise et prendra en charge à 100% la formation des éleveurs.
 

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