Rendre les agriculteurs acteurs de la recherche sur les liens entre agriculture et biodiversité, c’est le principe de l’Observatoire agricole sur la biodiversité. Ce dispositif de sciences participatives a été lancé en 2011 par le ministère de l’Agriculture, le Museum national d’histoire naturelle (MNHN) et l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA). Celui-ci est présenté comme le premier projet national impliquant des agriculteurs dans l’observation et la création de références sur la biodiversité en milieu agricole. Quatre protocoles d’observation sont proposés pour mesurer la présence d’abeilles solitaires, de papillons, de vers de terre et d’invertébrés terrestres. Certains sites expérimentent depuis 2019 l’observation des chauves-souris.
1216 agriculteurs engagés
Entre 2011 et 2017, 1216 agriculteurs ont suivi l’évolution sur leurs parcelles de ces espèces représentatives de la biodiversité ordinaire. Leurs observations sont envoyées au Centre d’écologie et des sciences de la conservation, piloté par le MNHN, le CNRS et l’université de la Sorbonne. 2382 champs, en grandes cultures, prairies, vignobles ou vergers, ont servi de base à ces relevés effectués par les agriculteurs.
Une première publication
Cet ensemble de données a fait l’objet, pour la première fois, d’une publication dans le numéro de septembre du Journal of Applied Ecology. Cela fait suite aux travaux menés par Olivier Billaud, dans le cadre de sa thèse auprès du MNHN. Il confirme les liens entre les pratiques agricoles et l’état de la biodiversité : « Une partie des tendances observées sont inquiétantes, comme par exemple en grandes cultures où la baisse des espèces volantes, les abeilles et les papillons est renforcée par l’utilisation de produits comme les pesticides ou la fertilisation minérale. » Le thésard souligne néanmoins des pistes d’amélioration. En grandes cultures, les exploitations les plus économes en intrants sont le théâtre d’une stabilisation voire d’une croissance du nombre d’abeilles et papillons.
Des solutions à co-construire
Le moindre travail du sol est également un levier. Mais celui-ci nécessite l’utilisation complémentaire et ponctuelle d’herbicide pour lutter contre les mauvaises herbes. Les prairies permettent également d’augmenter l’abondance des espèces mesurées. Mais celles-ci, souvent entretenues souvent par l’élevage mais en fort recul. Face à ces défis, l’OAB mise sur le partenariat entre les agriculteurs et la recherche pour construire de manière collaborative des solutions adaptées au terrain et aux enjeux environnementaux actuels.
Bonjour,
Il n’y a pas que les abeilles et les papillons qui ne tolèrent pas l’agriculture intensive non respectueuse de l’environnement.
Pour ma part, j’ai habité le Gers pas très loin de mon lieu de résidence actuel (50km), et tous les ans ,je faisais un passage au Urgences d’AUCH pour état de mal asthmatique……
Traitement corticoïde pendant plusieurs jours et parfois plusieurs mois…..
Depuis mon éloignement de cette zone agricole, je respire enfin à mon aise et n’ai a ce jour pas encore rencontré l’urgentiste de service ; voilà donc 7 ans que je suis enfin tranquille.
Je me félicite de ma prise de décision, le déménagement a été la solution pour moi.
Ceci est un simple constat, je n’ai pas attendu que tous les produits utilisés me laissent sur le carreau, malheureusement d’autres n’ont pas eu ce choix . Pollueurs et tueurs lents sont à l’œuvre , je parle bien entendu des promoteurs de l’utilisation de substances que l’on sait néfastes pour la santé.
Mais que pèse la SANTE face aux lobbies de l’agroalimentaire. Des paysans sont impactés aussi dans leur santé, mais en faisant trainer les choses ils décéderont certainement avant d’avoir obtenu réparation!
Je vous salue cordialement .
Tres intéressante aventure !…..,mais qui va y prêter attention ?
Tant que nous n’aurons pas chassé tous ces ” marchands du temple ” la misère du peuple continuera et s’intensifiera .Pour la pétro chimie, l’appât du gain maximal est de loin le premier objectif ; peu importe la santé aujourd’hui et demain ! Quel monde ,jamais aussi perdu !!!
Bonjour,
Il n’y a pas que les abeilles et les papillons qui ne tolèrent pas l’agriculture intensive non respectueuse de l’environnement.
Pour ma part, j’ai habité le Gers pas très loin de mon lieu de résidence actuel (50km), et tous les ans ,je faisais un passage au Urgences d’AUCH pour état de mal asthmatique……
Traitement corticoïde pendant plusieurs jours et parfois plusieurs mois…..
Depuis mon éloignement de cette zone agricole, je respire enfin à mon aise et n’ai a ce jour pas encore rencontré l’urgentiste de service ; voilà donc 7 ans que je suis enfin tranquille.
Je me félicite de ma prise de décision, le déménagement a été la solution pour moi.
Ceci est un simple constat, je n’ai pas attendu que tous les produits utilisés me laissent sur le carreau, malheureusement d’autres n’ont pas eu ce choix . Pollueurs et tueurs lents sont à l’œuvre , je parle bien entendu des promoteurs de l’utilisation de substances que l’on sait néfastes pour la santé.
Mais que pèse la SANTE face aux lobbies de l’agroalimentaire. Des paysans sont impactés aussi dans leur santé, mais en faisant trainer les choses ils décéderont certainement avant d’avoir obtenu réparation!
Je vous salue cordialement .
Tres intéressante aventure !…..,mais qui va y prêter attention ?
Tant que nous n’aurons pas chassé tous ces ” marchands du temple ” la misère du peuple continuera et s’intensifiera .Pour la pétro chimie, l’appât du gain maximal est de loin le premier objectif ; peu importe la santé aujourd’hui et demain ! Quel monde ,jamais aussi perdu !!!