Le Seproma, qui estime que la recherche OGM est stratégique pour l’avenir de l’agriculture, demande à ce que la recherche des sélectionneurs français soit protégée et encouragée par l’État. Car “malgré les bénéfices agronomiques, économiques, environnementaux et sanitaires prouvés par 10 ans de développement des OGM à travers le monde, la France n‘avance pas dans ses recherches les essais étant régulièrement cibles de saccage”. Depuis 1999, aucune variété de maïs génétiquement modifié n’a été homologuée en France. Les semences OGM cultivées aujourd’hui dans notre pays proviennent donc d’inscriptions aux catalogues espagnol ou allemand et sont commercialisées via le catalogue européen. Les semenciers espèrent que cet intérêt de la part des agriculteurs français pour les variétés OGM amène l’État au dialogue pour leur permettre d’accéder au marché sur un pied d’égalité face à leurs concurrents européens. “Les agriculteurs sont déterminés à expérimenter les différents bénéfices d’une telle culture.”
Les surfaces de maïs OGM en France multipliées par 4 en 2007
Le contentement est grand chez les semenciers de la filière maïs après l’accueil réservé au maïs OGM par les agriculteurs français. En effet, 21 000 ha, quatre fois plus qu’en 2006, de maïs résistant à la pyrale et à la sésamie sont cultivés en 2007, sur plus de 3 000 parcelles.