Les ministres de l’Agriculture ne sont pas parvenus à dégager un consensus sur un nouvel étiquetage “bio” européen. Si la France est “plutôt favorable” à une obligation d’apposer ce nouveau label, d’autres États, comme l’Allemagne, préfère que ce logo ne soit qu’une option. Surtout, les Vingt-Cinq souhaitent que les labels nationaux demeurent à côté du label européen. Enfin, certains États, comme la France, craignent une confusion si les importations extérieures bénéficient eux aussi d’une étiquetage “bio” européen. Ils estiment que les consommateurs pourraient croire qu’il s’agit d’une production européenne. Un diplomate reconnaît que le consensus est difficile à bâtir. Pourtant, la présidence autrichienne du Conseil espère qu’un accord se dégagera avant la fin de l’année.