Exemples du système d’étiquetage nutritionnel simplifié, en haut, et du système Nutri-couleurs en bas.
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La capacité les systèmes d’affichages nutritionnels expérimentés en France fin 2017 à améliorer les choix des consommateurs vis-à-vis de l’aspect santé « apparaît incertaine ». C’est ce que confirme un communiqué de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), de l’environnement et du travail, daté du 1er mars.En cause, notamment : une prise en compte jugée insuffisante de l’ensemble des variables nutritionnelles pertinentes au regard des enjeux de santé publique liée à l’alimentation.
L’étiquetage, une mesure facultative en Europe
L’Anses ne rejette toutefois pas en bloc ces systèmes d’informations, qui pourraient constituer « une mesure d’accompagnement » d’un ensemble d’autres actions liées à l’éducation et d’encadrement réglementaire.Si l’une des modalités testées devait être déployée à grande échelle, un suivi et une évaluation de son efficacité dans le temps est préconisé. Un tel affichage étant, selon les normes européennes, facultatif, les États membres sont libres de le mettre en place ou non.
L’Anses insiste sur l’approche « scientifique » de son travail
Dans le même communiqué, l’Anses insiste sur l’approche scientifique retenue pour étudier les systèmes d’étiquetage, suivant des règles déontologiques « particulièrement strictes et exigeantes ».Une réponse ferme aux doutes exprimés sur la composition du groupe de travail chargé de cette étude. Face aux critiques de l’association SFSP (Société française de santé publique) et de quelques scientifiques, l’Anses répond de l’intégrité des experts impliqués.