L’Europe au chevet des zones « défavorisées »

2 octobre 2012 - La rédaction 

Les ministres européens de l'Agriculture réunis à Bruxelles le 24 septembre dans le cadre de la réforme de la politique agricole commune, PAC, ont consacré l'essentiel de leurs débats aux zones soumises à des contraintes naturelles, précédemment appelées « zones défavorisées ». La quasi-totalité d'entre eux ont approuvé la nouvelle délimitation de ces zones sur la base des huit critères proposés par la Commission européenne : températures basses ; sécheresse ; excès d'humidité des sols ; drainage des sols limité ; texture et piérosité défavorables ; faible profondeur d'enracinement ; propriétés chimiques médiocres ; pente forte.

En ce qui concerne les périodes de transition pour la mise en oeuvre du nouveau système, la plupart des délégations ont convenu qu'une prolongation jusqu'a la fin 2015 pourrait être nécessaire pour certains pays.

Les zones soumises à des contraintes naturelles sont couvertes par un mécanisme de soutien destiné à maintenir l'activité agricole pour la préservation de l'espace naturel. Il s'agit des zones de montagne, des zones défavorisées autres que les zones de montagne ou soumises a des contraintes naturelles importantes et des zones pénalisées par des handicaps spécifiques. Les modifications proposées par la Commission européenne dans le cadre de la reforme de la PAC ne concernent que la deuxième catégorie, désormais appelée « zones soumises à des contraintes naturelles importantes ».

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