L’indicateur CO2, un incontournable

25 juin 2009 - La rédaction 

Pour faciliter et optimiser les échanges, 16 groupes de travail sectoriels(1) et 3 transversaux (méthodologie générale, format d’affichage et emballage) ont été créés. Autour des deux pilotes, l’Ademe et l’Afnor(2), se trouve un grand nombre de structures : consultants indépendants, fédérations agricoles, industriels, associations de consommateurs, grande distribution, ONG, services publics… « Tous se sont d’ores et déjà mis d’accord sur un incontournable : l’indicateur CO2, poursuit-il. Ce dernier traduit les émissions de gaz à effet de serre générées tout au long du cycle de vie du produit : de l’extraction des matières premières au recyclage en passant par sa transformation, son transport, sa distribution ou encore, son utilisation. Pour les autres indicateurs, rien n’est encore défini mais il se peut qu’ils varient en fonction du type de produit. Par exemple, il pourra s’agir de la toxicité pour un détergent, de l’épuisabilité de la ressource pour un poisson ou encore, de la consommation en eau pour un produit alimentaire. »
L’idée est d’identifier les critères les plus pertinents pour une catégorie de produits donnée. Il n’est en effet pas utile qu’une salade et un dentifrice possèdent les mêmes indicateurs car un consommateur ne choisira jamais entre l’un et l’autre. En revanche, il pourra hésiter entre des tomates fraîchement cueillies et une sauce tomate déjà cuisinée. « Dans ce cas, il est important qu’il puisse comparer le même type d’indicateurs, reprend Édouard Fourdin. Car le but est bien d’orienter le consommateur et non de le perdre dans une multitude de critères incompréhensibles. Ainsi, au minimum deux indicateurs devraient être retenus : ce chiffre pourrait aller jusqu’à cinq pour certains produits. »

(1) Alimentation, matériel et équipement, produits d’entretien et pesticides, hygiène et beauté, habillement, produits de construction, ameublement, papeterie, vaisselle, équipements de sport, services financiers, voitures et deux roues motorisés, bijouterie, pièces détachées de l’automobile et instruments de musique.
(2) Ademe : Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. Afnor : Agence française de normalisation

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