Loi Biodiversité : le Sénat taxe l’huile de palme

26 janvier 2016 - La rédaction 
La proposition de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, portée par Ségolène Royal, a été examinée en première lecture par le Sénat du 19 au 22 janvier 2016. L'un des points adoptés concerne l'huile de palme, matière première dans le viseur des écologistes.

L'adoption de l'amendement n°367 au texte de loi sur la biodiversité, vise à supprimer un avantage fiscal pour l'huile de palme par rapport aux autres huiles végétales. Une taxe additionnelle sur l'huile de palme a ainsi été introduite : 300 € par tonne en 2017, 500 € en 2018, 700 € en 2019 et 900 € à partir de 2020. Le groupe écologiste, qui juge que l'huile de palme pose à la fois des problèmes environnementaux et sanitaires, s'en félicite.

Aline Archimbaud, sénatrice de Seine-Saint-Denis, vice-présidente de la Commission des Affaires sociales et auteure de l'amendement, explique : « Non seulement l'huile de palme est bon marché mais en France, c'est une des huiles les moins taxées. Cette différence ne se justifie pas. » L'objectif est d'inciter les industriels à substituer d'autres matières grasses à l'huile de palme le plus souvent possible.

Adopté à l'Assemblée nationale le 24 mars 2015, le texte passera l'épreuve du vote le 26 janvier.

 

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