Alimentation, enseignement, bien-être animal, protection de l'environnement… Les secteurs couverts par la loi d'Avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt, portée par Stéphane Le Foll, sont larges. Un an et quatre mois après sa mise en œuvre, le ministre en a dressé un bilan positif, le 11 février à Paris.
Près de 250 GIEE : collectifs porteurs d'agro-écologie
Derrière les 73 mesures réglementaires appliquées, des outils et des projets concrets ont vu le jour. Le plus emblématique reste la création des groupements d'intérêt économique et environnemental (GIEE). Ces collectifs d'agriculteurs s'engagent dans un projet pluriannuel de modification ou de consolidation de leurs pratiques en visant des objectifs économiques, environnementaux et sociaux, avec des soutiens de l'Etat. 4000 agriculteurs sont engagés dans 246 GIEE, dont le premier souffle tout juste sa première bougie. 300 000 hectares sont concernés.
En matière d'alimentation, près de 400 initiatives nationales et régionales ont été soutenues à hauteur de trois millions d'euros sur l'année 2015.
La loi d'avenir en actes : focus sur le programme national pour l'alimentation
La loi d'avenir pour l'agriculture, l'alimentation et la forêt a permis de recentrer le programme national pour l'alimentation autour de quatre priorités : la justice sociale , l' éducation alimentaire de la jeunesse, la lutte contre le gaspillage alimentaire et l' ancrage territorial de l'alimentation.
La feuille de route bien-être animal bientôt publiée
Autre point mis en avant : le biocontrôle, solution alternative aux produits phytosanitaires. Pour encourager la mise en marché de ces produits, les démarches d'autorisation ont été simplifiées, ramenant les délais de douze à six mois.
Les productions animales ne sont pas en reste. Une feuille de route sur le bien-être animal devrait être publiée dans les semaines à venir, en lien avec la stratégie validée par Stéphane Le Foll en 2015.
« Dans le cadre constitutionnel et européen où nous nous trouvons, nous sommes allés aussi loin que possible », assure le ministre.