Loi sur les OGM, clause de sauvegarde : un jeu serré

20 novembre 2007 - La rédaction 

« On nous a promis une loi sur les OGM avant les prochains semis ! » Robert Pellegrin, président du Gnis s’en tient à ce rendez-vous. Un échéancier jugé très serré… Il espère que les conditions seront réunies pour que les agriculteurs puissent semer en toute sérénité.

En attendant, suite à l’annonce d’une clause de sauvegarde du maïs Mon 810 de Monsanto à l’issue du Grenelle de l’environnement, la récolte 2007 va trouver des débouchés, soit en Espagne ( premier pays producteur de maïs OGM) soit en autoconsommation. La clause de sauvegarde court jusqu’à la remise d’une expertise par une instance qui va être mise en place d’ici à la fin d’année. Toutefois, cette clause de sauvegarde suppose aussi, pour être entérinée, d’être validée in fine par la Commission européenne. Or, récemment, l’Autriche a été recalée sur une telle procédure. Les commandes de semences de maïs se font habituellement à l’automne. Pour le Gnis, il est clair qu’une telle situation complique la gestion des approvisionnements. Robert Pellegrin tient à rappeler qu’un agriculteur choisit un OGM uniquement parce qu’il y trouve un avantage. « C’est le cas avec la variété résistante à la pyrale. »

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