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Onze distributeurs du département ont accepté d’apporter leur soutien moral et financier pour combler une partie du déficit, le reste étant pris en charge par les comités de développement. Le groupe Eurea s’occupe également de la logistique des différents points de collecte à destination du recycleur, Sopav, basé à Rodez, et met à disposition son service administratif afin de réaliser la comptabilité de l’opération. »
Optez pour les «contributeurs»
Alors qu’en 2009, aucune collecte n’a eu lieu sur le département, l’intervention d’Adivalor a permis d’organiser la collecte 2010 qui a eu lieu au mois d’avril, étalée sur trois semaines et sur dix-huit sites. Au total, 530 tonnes de films et plastiques agricoles ont été collectées : uniquement des films plastiques d’ensilage et des films plastiques d’enrubannage. En comparaison, en 2008, 350 tonnes avaient été collectées et 170 en 2007. « Pour une garantie de reprise, les produits doivent être propres, pliés et attachés à l’aide d’une ficelle. Dans le cas contraire, les déchets risquent d’être refusés par la société de recyclage, ce qui engendre des coûts de logistique et de destruction supplémentaires », précise-t-il.
Les films collectés sont confiés à Adivalor qui est en charge de la valorisation et qui traite avec les régénérateurs : Sopave, Oxxa (ex-Vériplast installé à Yssingeaux, en Haute-Loire, et recycle de nouveau les FAU).
Par ailleurs, les distributeurs partenaires se sont engagés dès le printemps 2010 à ne commercialiser que des films plastiques et d’enrubannage issus de fournisseurs dits « contributeurs », qui versent une éco-contribution à la filière recyclage, via le Comité des plastiques en agriculture. « Et ce, dans l’objectif de maintenir une collecte gratuite sur le département. Nous conseillons donc à nos adhérents de vérifier auprès de leur fournisseur, lors de leurs achats, que le produit acheté entre bien dans cette catégorie. »
Depuis dix ans, les maraîchers nantais, spécialisés dans la production de mâche, ont mis sur pied leur propre organisation pour collecter et recycler leurs films plastiques. La proximité de l’usine Général Recyclage a considérablement facilité la logistique. « Constituée à 95 % de plastiques de petits tunnels, de très bonne qualité, la collecte de films atteint aujourd’hui près de 5 000 tonnes par an, précise Bernard Le Moine, responsable recyclage pour Adivalor. La question de la pérennité de l’opération s’est alors posée pour ces producteurs. » Voilà pourquoi, en février 2010, la Fédération des maraîchers nantais, qui regroupe près de 200 producteurs, a signé la convention avec Adivalor pour le recyclage des FAU. Les maraîchers gèrent l’enlèvement et le transport et Adivalor assure la valorisation et le soutien. L’aide apportée par Adivalor compense ainsi les frais de transport, l’organisation de la collecte et l’éco-contribution payée lors de l’achat des films neufs.
