La Commission européenne demande aux États membres de surveiller la présence de nickel dans les denrées alimentaires d'origine animale, dans une recommandation parue au Journal officiel du 29 juin. Elle se fonde sur l'avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments, l'Efsa, qui estime que les niveaux actuels de l'exposition chronique au nickel, en ne tenant compte que des denrées d'origine animale, pourraient être préoccupants dans la population jeune.
Les personnes sensibles au nickel sont également susceptibles de développer des réactions cutanées sous forme de poussées d'eczéma lorsqu'elles consomment des denrées alimentaires d'origine animale. « La contribution des denrées alimentaires d'origine animale à l'exposition alimentaire de l'homme au nickel ne devrait donc pas être sous-estimée », explique Bruxelles. Mais les données manquent. La Commission demande donc aux pays membre de fournir des chiffres à l'Efsa avant le 31 octobre 2017.