C’est dans le contexte de l’élaboration d’un modèle pour évaluer le risque des applications de produits phytosanitaires dans les jardins d’amateurs que l’Union des entreprises pour la protection des jardins et des espaces verts (UPJ) a mené une enquête pour définir un jardin amateur type en France. Ce travail de mesures et de relevés de composition sur le terrain (dans des jardins de 20 à 4000 m²) s’est déroulé de 1999 à 2001 sur quatre agglomérations : Angers, Lyon, Toulouse et Paris.
On apprend ainsi que la surface moyenne du jardin amateur est de 751 m², composé notamment de 443 m² de gazons et pelouse, de 149 m² de zones non cultivées, de 70 m² de potager (principalement pomme de terre, salade, haricot et tomate), de 38 m² d’arbustes, arbres et conifères en haies et de 7 m² d’arbres fruitiers palissés. Le répertoire des variétés fruitières relevées en verger amateur est particulièrement vaste avec, dans l’ordre de celles les plus cultivées, le noisetier, le figuier, le noyer, le cognassier, le brugnon, le kiwi et l’olivier. Suivent dix-neuf autres variétés.