Un colloque organisé à l’Assemblée Nationale le 28 octobre a permis aux professionnels de la luzerne déshydratée de rappeler tous les atouts de cette culture, qui couvre 85 000 ha et génère 1 500 emplois.
La luzerne dispose de plusieurs vertus écologiques : fixatrice d’azote dans le sol, appréciée des abeilles, c’est une source de protéine nationale quasi indispensable dans certains types d’élevage… Des avantages qui valent bien un moratoire dans la mise en œuvre de la suppression de l’aide européenne à la luzerne déshydratée (33€/t, soit 118 millions d’euros en moyenne), comme le prévoit la commission. Moratoire qui devrait permettre de faire face aux aménagements nécessaires sur les usines de déshydratation pour un bilan écologique totalement satisfaisant. Un plan de réduction des consommations d’énergie est engagé depuis plusieurs années, via un process dit « de voie humide » et par la généralisation du pré-séchage au champ qui permet d’économiser 20 % d’énergie fossile. L’emploi de la biomasse progresse également. « Ces mutations industrielles nécessitent des investissements lourds, a souligné Jean-Pol Verzeaux, président de Coop de France Déshydratation, c’est pourquoi nous avons besoin des soutiens européens jusqu’en 2013 ».
La luzerne dispose de plusieurs vertus écologiques : fixatrice d’azote dans le sol, appréciée des abeilles, c’est une source de protéine nationale quasi indispensable dans certains types d’élevage… Des avantages qui valent bien un moratoire dans la mise en œuvre de la suppression de l’aide européenne à la luzerne déshydratée (33€/t, soit 118 millions d’euros en moyenne), comme le prévoit la commission. Moratoire qui devrait permettre de faire face aux aménagements nécessaires sur les usines de déshydratation pour un bilan écologique totalement satisfaisant. Un plan de réduction des consommations d’énergie est engagé depuis plusieurs années, via un process dit « de voie humide » et par la généralisation du pré-séchage au champ qui permet d’économiser 20 % d’énergie fossile. L’emploi de la biomasse progresse également. « Ces mutations industrielles nécessitent des investissements lourds, a souligné Jean-Pol Verzeaux, président de Coop de France Déshydratation, c’est pourquoi nous avons besoin des soutiens européens jusqu’en 2013 ».