Mediation Farre et FNE : une évaluation commune avant tout

2 octobre 2012 - La rédaction 

Organiser une médiation entre agriculteurs et défenseurs de l'environnement, la démarche était inédite. Farre et France Nature Environnement (FNE), habitués aux échanges tendus, ont souhaité échanger dans le cadre d'une médiation, et pourquoi pas trouver des points de convergences. « Passer de “face à face” à “côte à côte” », la formule de Christophe Grison, président de la Farre, illustre bien la teneur globale de la journée d'échanges organisée le 28 septembre à Paris, où les points de vue ont été avancés avec conviction, mais sans tension.

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Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, a salué
« une initiative innovante conforme à ce que doit être la réflexion écologique »

Après avoir assistés aux tables rondes sur les algues vertes et les pesticides, les grands témoins des débats – Erik Orsenna, de l'académie Française, et Michel Griffon, responsable du département « agriculture et développement durable » au sein de l'Agence nationale de la recherche, ainsi que le médiateur Me Francis Teitgen, ex-bâtonnier du barreau de Paris – ont noté les points de consensus et les divergences, avant de proposer les premiers jalons pour une collaboration des deux partis.

Première idée : pas de travail possible sans point de départ commun. Aussi bien pour les algues vertes que pour les pesticides, Farre et FNE devront donc se retrouver et définir ensemble les outils d'une évaluation partagée de la situation, avant de pouvoir se donner des objectifs. Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, a conclu la journée en saluant « une initiative innovante conforme à ce que doit être la réflexion écologique ».

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