Michel Barnier encourage le développement d’une agriculture durable

3 octobre 2007 - La rédaction 
En déplacement le 22 septembre sur l’île de La Réunion, Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a appelé la profession agricole à s’engager dans la voie du développement durable. Il a encouragé et félicité ceux qui ont déjà franchi le pas en remettant officiellement la certification agriculture raisonnée à onze agriculteurs.

Le ministre de l’Agriculture a visité le 22 septembre l’exploitation de Sébastien Bellemène, jeune maraîcher à La Plaine des Cafres (Ile de la Réunion). A cette occasion, Michel Barnier, qui se veut le « ministre d’une agriculture durable et d’une pêche durable », a estimé que « cette exploitation paraît exemplaire de ce qu’on appelle l’agriculture durable ». C’est-à-dire une agriculture qui modifie ses pratiques et s’oriente vers « l’agriculture raisonnée et, pour ceux qui veulent aller plus loin, vers l’agriculture biologique ».

 class=Bernard Guidez, président de Farre (Forum de l’agriculture raisonnée respectueuse de l’environnement), également sur place, a encouragé les agriculteurs engagés dans « la spirale de l’amélioration et du progrès ». Il a également plaidé pour un accompagnement plus fort de la recherche privée et publique ainsi que pour la mise en place d’une incitation fiscale pour les exploitations certifiées.

Alain Sabine, responsable du réseau Farre à La Réunion, a pour sa part insisté sur l’intérêt de l’approche transversale de l’agriculture raisonnée (une dimension environnementale qui s’applique à l’ensemble de l’exploitation) sur laquelle les démarches qualité, notamment les nouveaux Produits Pays Réunion, doivent s’appuyer. Alain Sabine a également rappelé les efforts des agriculteurs de l’île puisque « la Réunion compte aujourd’hui 17 agriculteurs certifiés en agriculture raisonnée, une dizaine d’autres le seront d’ici à la fin de l’année et environ 90 exploitants se montrent intéressés pour 2008 ». Enfin, il a tenu à préciser aux nouveaux agriculteurs qualifiés que « la certification agriculture raisonnée n’est surtout pas un aboutissement mais plutôt une première démarche qui responsabilise et engage chacun d’entre eux à travailler toujours mieux ».

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