Michel Griffon veut conjuguer productivité et écologie

30 avril 2009 - La rédaction 

Pour Michel Griffon, directeur général adjoint de l’Agence nationale de la recherche, qui intervenait le 2 avril à Paris lors d’une journée organisée par le Club Adalia, « seule une agriculture écologique intensive pourra permettre de répondre durablement aux

Pour MIchel Griffon, durecteur général adjoint de l’agence nationale pour la recherche: « seule une agriculture écologique intensive pourra permettre de répondre durablement aux besoins futurs de la planète ».

besoins futurs de la planète ». L’agronome considère qu’il est temps de revenir aux fondamentaux de la production. Il s’agit, pour simplifier, d’utiliser les fonctionnalités naturelles des écosystèmes en exploitant le plus possible leurs capacités propres. Place par exemple à la lutte intégrée en renforçant la résistance de chaque plante ou en introduisant les animaux ennemis naturels des agresseurs. De même, on peut mieux utiliser les capacités des plantes à se protéger elles-mêmes des attaques des champignons et d’insectes : « une cinquantaine d’espèces possèdent des capacités antifongiques et plus de 2000 auraient une activité insecticide. La recherche pourrait s’en inspirer pour mettre au point de nouvelles familles de molécules ». Pour illustrer sa thèse, Michel Griffon se plaît à citer Francis Bacon, philosophe du XVIe siècle, qui écrivait : « Pour faire servir la nature aux besoins de l’homme, il faut obéir à ses lois».

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