“Chercheurs et agriculteurs volontaires : halte aux destructions d’essais” pouvait-on lire sur le tee-shirt blanc et vert des quelque 700 personnes, qui, le 30 septembre 2004, ont convergé vers Le Cendre (Puy-de-Dôme), à proximité d’une parcelle sur laquelle les chercheurs de Biogemma poursuivent des recherches sur la digestibilité du maïs. “Les agriculteurs montrent qu’ils sont capables de se mobiliser pour défendre leur avenir qui passe par la recherche : face à la concurrence exacerbée, la France a besoin de l’innovation”, déclarait Pierre Pagesse, président de Limagrain qui est actionnaire de Biogemma et était l’initiateur de ce rassemblement qui a reçu le soutien de Coop de France, des Jeunes Agriculteurs (son président, Bernard Layre était présent) et de la FNSEA représentée par son vice-président Didier Marteau. Le même jour, devait se dérouler devant le tribunal correctionnel de Riom, à quelques kilomètres de là, le procès de trois “faucheurs volontaires” qui, le 14 août, ont participé au fauchage d’une parcelle de maïs à Marsat (Puy-de-Dôme). Procès renvoyé au 14 décembre.