La 3e édition du colloque Filières et recyclage, organisée les 7 et 8 novembre 2006 à Paris, a permis de souligner la prise de conscience grandissante des industriels sur le devenir des produits en fin de vie.
D’ici à la fin de l’année, le recyclage de plus de 20 Mt de déchets devrait être organisé par une vingtaine d’éco-organismes. Parmi les filières très attendues et qui concernent le secteur agricole : celle dédiée aux films plastiques. Elle se fonde sur un tri réalisé par l’agriculteur, une collecte et expédition organisé par le distributeur et une contribution financière des metteurs en marché. Une table ronde est prévue le 15 décembre avec les industriels afin de présenter le prévisionnel financier nécessaire à la mise en mouvement de la démarche. Un démarrage est pressenti courant 2007. Bien évidemment la pérennité des filières existantes doit être assurée. Pierre de Lepinau, directeur général d’Adivalor indique que 35 sociétés sont adhérentes à Adivalor mais que 50 ne contribuent pas, ce qui pose la problématique de la distorsion de concurrence puisque le coût du recyclage est répercuté, du fabricant (producteur) à l’utilisateur. “Cela ne nous empêche toutefois pas d’avancer dans une logique de responsabilité partagée entre producteur, distributeur et utilisateur.” Un vrai arbitrage et contrôle des pouvoirs publics est sollicité de la part des éco-organismes : de l’incitation à s’engager dans le recyclage par exemple par le biais d’un crédit d’impôt, à la sanction en cas de non‑respect des règlements. Sur le sujet de l’impact de la REP (Responsabilité élargie des producteurs) relatif à la prévention (réduction des déchets à la source), les avis sont plus partagés. Entre les partisans de la mise en place d’une écotaxe et ceux préférant la responsabilisation de tous les acteurs, dont le consommateur, et les actions préventives.
D’ici à la fin de l’année, le recyclage de plus de 20 Mt de déchets devrait être organisé par une vingtaine d’éco-organismes. Parmi les filières très attendues et qui concernent le secteur agricole : celle dédiée aux films plastiques. Elle se fonde sur un tri réalisé par l’agriculteur, une collecte et expédition organisé par le distributeur et une contribution financière des metteurs en marché. Une table ronde est prévue le 15 décembre avec les industriels afin de présenter le prévisionnel financier nécessaire à la mise en mouvement de la démarche. Un démarrage est pressenti courant 2007. Bien évidemment la pérennité des filières existantes doit être assurée. Pierre de Lepinau, directeur général d’Adivalor indique que 35 sociétés sont adhérentes à Adivalor mais que 50 ne contribuent pas, ce qui pose la problématique de la distorsion de concurrence puisque le coût du recyclage est répercuté, du fabricant (producteur) à l’utilisateur. “Cela ne nous empêche toutefois pas d’avancer dans une logique de responsabilité partagée entre producteur, distributeur et utilisateur.” Un vrai arbitrage et contrôle des pouvoirs publics est sollicité de la part des éco-organismes : de l’incitation à s’engager dans le recyclage par exemple par le biais d’un crédit d’impôt, à la sanction en cas de non‑respect des règlements. Sur le sujet de l’impact de la REP (Responsabilité élargie des producteurs) relatif à la prévention (réduction des déchets à la source), les avis sont plus partagés. Entre les partisans de la mise en place d’une écotaxe et ceux préférant la responsabilisation de tous les acteurs, dont le consommateur, et les actions préventives.