Naissance d’un groupe international d’experts de la biodiversité

31 janvier 2013 - La rédaction 

La Plateforme intergouvernementale pour la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a pris corps en ce début d'année.
 

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Abdul Hamid Zakri, a été élu président de l'IPBES.

Après une table ronde le 14 janvier, la première conférence plénière constituante de l'IPBES s'est déroulée du 21 au 26, à Bonn. Cette nouvelle structure, amenée à apporter aux gouvernements des données scientifiques incontestables en matière de biodiversité.

L'agronome et conseiller du premier ministre malaisien, Abdul Hamid Zakri, en a été élu président. Un groupe d'experts multidisciplinaire de vingt-cinq scientifiques élus pour deux ans (Afrique, Asie, Europe de l'Est, Amérique latine et Caraïbes, Europe occidentale) a été composé.

Les Etats veulent avoir la main
De nombreux pays se sont engagés à contribuer financièrement au budget 2013 de l'IPBES, sans pour autant annoncer de montant précis. La France se serait engagée pour un montant de 200 000 euros, l'Allemagne un million d'euros par an.

En contrepartie, les Etats souhaitent encadrer de près la nouvelle plateforme. Ils ont ainsi rejeté la possibilité de voir des observateurs tels les ONG, les sociétés savantes ou les représentants des peuples indigènes prendre part au travail d'IPBES. 
 

Une démarche initiée par Jacques Chirac en 2005
Le Président Chirac avait appelé à la création d'une telle interface pour la biodiversité, similaire au Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), lors de la conférence internationale « Biodiversité : science et gouvernance », à Paris, en janvier 2005. La France a fortement soutenu la plateforme depuis lors. La décision de créer l'IPBES a été adoptée en décembre 2010 par l'assemblée générale des Nations Unies. Son secrétariat est établi à Bonn, Allemagne.

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