En raison du durcissement de la réglementation (directive 91/414/CEE et règlement la révisant qui devrait être mis en application début 2011), les estimations tablent sur un nombre de substances actives restantes compris entre 200 et 250, alors que l’on en comptait 966 en 1993. Jean-Charles Bocquet a de ce fait mis en avant la nécessité de gérer au mieux ces molécules restantes.
« Nous nous sommes trop cachés. Il faut informer, communiquer, participer aux débats, et travailler en filière pour nous défendre », a repris le directeur général de l’UIPP. Un besoin de communication que Jean-François Proust, animateur de ForumPhyto, a confirmé, d’autant que la question des phytos sur les fruits et légumes est très sensible. « La pression des ONG est forte : jouer sur l’émotion, avec des images chocs est très facile. Ces ONG savent par ailleurs très bien communiquer, surtout via Internet. Il suffit de voir la récente affaire sur le raisin de table lancée par le MDRGF : ce mouvement sait que même s’il perd la bataille juridique, il va gagner la bataille médiatique. Il est donc temps que notre profession rattrape son retard sur sa présence sur Internet. »