Après l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, la question de « l’après » bat son plein. Les opposants à l’aéroport espéraient une gestion agricole collective inspirée du Larzac. Concrètement, cela revient à rassembler les agriculteurs, les habitants et les communes locales au sein d’une société civile à laquelle l’État confie la gestion du foncier. La Société civile des terres du Larzac bénéficie ainsi d’un bail de très longue durée, dit « emphytéotique », courant jusqu’à 2083.
Le projet agricole confirmé
Pour ce qui concerne Notre-Dame-des-Landes, l’État n’a pas l’intention de reproduire ce modèle. Sébastien Lecornu, secrétaire d’État à la Transition écologique, l’a annoncé le 20 mars 2018 aux opposants de l’aéroport. C’est une « approche individuelle de la gestion des terres » qui a été retenu, même si l’agriculture reste au cœur de l’avenir de Notre-Dame-des-Landes. Le secrétaire d’État a également rappelé que l’échéance fixée par le gouvernement, pour que les occupants de la ZAD, zone à défendre, régularisent leur situation, était fixée au 31 mars.