Observer et suivre l’évolution de la qualité

3 juillet 2007 - La rédaction 
Afin de suivre l’évolution de la qualité des sols, une opération pilotée par le Gis-Sol (Groupement d'intérêt scientifique sol)* a été mise en place : le RMQS, Réseau de mesures de la qualité des sols.

Les sols évoluent constamment sous l’effet de grands facteurs naturels et sous l’effet des activités humaines (usages, aménagements fonciers, pratiques agricoles, épandages de boues, retombées atmosphériques, pollutions accidentelles…). Ces évolutions d’origine anthropique sont, la plupart du temps, préjudiciables au maintien de la qualité des sols. Elles sont le résultat de processus longs et cumulatifs, difficilement détectables et dont certains sont parfois irréversibles à l’échelle de temps humaine. Il s’avère, par conséquent, nécessaire de détecter de façon précoce l’apparition et les tendances de ces évolutions, à l’aide de programmes d’observation et de suivi de la qualité des sols.

Pour répondre à cette attente, un réseau de sites, dit « Réseau de mesures de la qualité des sols » (RMQS) a été mis en place sur le territoire français. Ce réseau constitue un cadre national pour l’observation de l’évolution de la qualité des sols. Le RMQS permet de disposer d’un tableau de bord de la qualité des sols et de réaliser des bilans sur l’état des sols français. Il permettra à terme également de mesurer et de suivre l’évolution des propriétés du sol ; sa banque d’échantillons constituera une « mémoire » de l’état des sols.

Ce réseau repose sur le suivi de plus de 2000 points répartis uniformément sur le territoire français. Des mesures et des observations sont effectuées tous les huit à dix ans au centre de chaque maille carrée de 16 km de côté. Au centre de chaque maille, un prélèvement de sols est mis en place et de nombreux paramètres physiques et chimiques du sol sont mesurés, analysés et conservés.

* Le Gis-Sol regroupe des représentants des ministères de l’Agriculture et de l’Ecologie, de l’Inra (Institut national de la recherche agronomique), de l’Ifen (Institut français de l’environnement), de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) et de l’IRD (Institut de recherche pour le développement).

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