OGM : les règles d’étiquetage international en discussion au Brésil

20 mars 2006 - La rédaction 
Les représentants de 132 pays ont entamé au Brésil, depuis le 13 mars 2006, une semaine de réunion pour discuter des règles de commercialisation des organismes génétiquement modifiés dans le cadre de la Conférence du protocole de Carthagène sur la biosécurité. Pour les associations écologiques un étiquetage clair est indispensable pour de nombreux pays. Il leur permettra de se prémunir des risques des OGM pour les aliments et l’environnement.

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‘étiquetage des produits contenant des OGM est le sujet le plus épineux du Protocole adopté dans le cadre des Nations unies en 2000 et mis en œuvre en 2003. Les principaux pays producteurs s’opposent à la formule “Contient des OGM” pour l’étiquetage des produits. Ces pays sont partisans de la formule “Peut contenir des OGM”, un compromis obtenu l’an dernier lors de la conférence de Montréal. Au Brésil, premier exportateur mondial de soja conventionnel, la question de l’étiquetage provoque des divisions au sein du gouvernement, entre, d’une part, le ministère de l’Environnement et, d’autre part, celui de l’Agriculture et des industriels de l’agro-alimentaire. Ces derniers craignent les distorsions de concurrence par rapport à des pays qui n’obligeraient pas l’étiquetage. Les associations écologiques font valoir que sans un étiquetage clair, de nombreux pays ne pourront se prémunir des risques des OGM pour les aliments et l’environnement. Le protocole de Carthagène a été ratifié par 132 pays, mais l’Argentine, les États-Unis et le Canada refusent de le soutenir

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