OGM, les zones refuges en question

28 juin 2006 - La rédaction 

Comment positionner les zones refuges dans les cultures transgéniques résistantes aux insectes ? C’est la question que se sont posée des chercheurs de l’Inra et du CNRS-Université de Toulouse III. Ils ont étudié, dans le cadre du maïs Bt résistant à la pyrale, le dispositif américain qui consiste à mettre en place une zone refuge à une distance maximale de 800 mètres de la parcelle d’OGM. Ces zones ont pour but de limiter l’apparition d’insectes résistants et de maintenir une population naturelle, sensible aux toxines Bt que produit le maïs transgénique. Les premiers résultats sont publiés dans la revue PLoS Biology. L’étude montre que 57 % des insectes s’accouplent sur leur parcelle d’origine avant d’en partir. Ainsi, les chances d’accouplement entre des insectes mutants est-il plus important. La distance de 800 mètres pourrait s’avérer trop grande. Une étude à prendre en compte dans les discussions actuelles sur les mesures de coexistence en France.

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