« Cultures génétiquement modifiées : expérience passée et perspectives d'avenir » est un rapport publié par l'Académie américaine des sciences.
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Le 17 mai est paru un rapport faisant l'analyse des connaissances actuelles au sujet des OGM. Réalisé par l'Académie américaine des sciences, une institution de conseil aux États-Unis, il analyse des données des deux dernières décennies. En 2015, 10 espèces cultivées étaient résistantes à certains insectes (Bt) et/ou à certains herbicides. Ce sont ces deux types d'OGM qui sont les plus répandus. Ils étaient cultivés sur environ 12 % de la surface agricole utile mondiale.
Environnement et santé : pas d'effet néfaste prouvé
Le comité scientifique n'a trouvé « aucune preuve étayée » d'une différence entre les plantes génétiquement modifiées et les cultures traditionnelles sur les risques pour la santé humaine. Il n'a pas non plus « trouvé de preuve de relation de cause à effet des cultures transgéniques sur les problèmes environnementaux. »
Toutefois, l'apparition d'insectes ou de plantes résistantes constitue d'après le rapport « un problème agronomique majeur ». Qui précise que « l'utilisation durable des plantes Bt et HR requiert des stratégies intégrée de lutte antiparasitaires. »
Économie : résultats favorables mais risques financiers
D'après les auteurs, l'adoption des cultures transgéniques a « généralement eu des résultats économiques favorables pour les producteurs. » Le prix élevé des semences OGM peut cependant constituer pour les petits agriculteurs « un risque financier » lorsqu'ils les achètent en avance et que la récolte échoue.
Un potentiel à contrôler
Amélioration de la tolérance à la sécheresse et les températures extrêmes, augmentation de l'efficacité de la photosynthèse et de l'utilisation de l'azote, résistance à une gamme plus large de maladies ou d'insectes… Le comité affirme que « les nouvelles technologies de génie génétique telles que CRISPR / cas9 promettent d'augmenter la précision avec laquelle les changements peuvent être fait pour modifier les génomes. » Il appelle également à la mise en place de tests de sécurités pour les nouvelles variétés de plantes qui disposent de caractéristiques nouvelles, qu'elles soient volontaires ou non, et qui présentent des dangers potentiels.