Parc Normandie Maine : un travail sur les GES

11 décembre 2014 - La rédaction 

Sur un territoire couvert à plus de 60 % par des terres agricoles, le Parc Normandie-Maine a souhaité s'engager prioritairement sur la thématique d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de réduction des consommations d'énergie d'origine agricole.
 

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Le Parc Normandie-Maine accompagne les agriculteurs pour limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Depuis 2011, les agriculteurs du territoire sont accompagnés dans le cadre d'un vaste réseau d'acteurs. Professionnels de l'agriculture, de l'énergie, la recherche ou la formation, ou encore élus locaux, se sont investis dans le projet. « Parmi les actions les plus innovantes figure la mise en place d'un groupe pilote de 15 agriculteurs volontaires pour engager une modification de leurs pratiques agricoles dans un objectif de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre et de leur consommation d'énergie », précise-t-on du côté du Parc. Une réunion s'est tenue en novembre, au terme de trois ans de travail, pour revenir sur les travaux effectués, et se projeter vers l'avenir. Les partenariats avec l'Ademe, les régions et les chambres d'agriculture sont d'ores et déjà reconduits pour la poursuite du groupe pilote.

Des actions pour limiter les émissions de GES des intrants, des sols et liées à l'énergie
Les intrants sont un des postes le plus émetteur des exploitations du parc (28 %). Un travail sur la valorisation de l'herbe dans l'alimentation animale a été mené. Les sols agricoles étant le troisième poste émetteur (22 %), via notamment l'épandage des engrais qui font l'objet de réflexion, afin d'en limiter les impacts. Enfin, le poste consommation d'énergie (8 % des émissions) n'est pas oublié. Les mesures principales ont porté sur la réduction des consommations de fioul en travaillant l'optimisation de la conduite du tracteur, la réduction du nombre de passages au champ, ou encore la simplification des pratiques culturales.

En grandes cultures, la moyenne des émissions brutes par exploitation et par an s'élève à 440 tonnes équivalent CO2, pour un stockage moyen de 29 tonnes équivalent CO2 (soit 7 % des émissions brutes). En élevage, une exploitation émet en moyenne 760 tonnes équivalent CO2, pour un stockage moyen de carbone de 64 tonnes équivalent CO2 (8 % des émissions brutes).

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