Bien que la Commission européenne ait donné aux aquaculteurs l'autorisation de nourrir leurs poissons avec des protéines animales transformées (PAT) à partir de juin, la profession aquacole française a fait savoir son refus d'utiliser cette matière première dans ses élevages. « Nos consommateurs français n'en veulent pas, nous sommes donc contre leur réintroduction », a martelé dans les médias Stéphane Dargelas, directeur marketing et commercial du groupe Aqualande, leader européen dans l'élevage et la transformation de la truite.