Le Parlement européen a adopté le 3 septembre une résolution demandant l’interdiction des pratiques du clonage à des fins alimentaires, et instituant un embargo sur les importations d’animaux clonés.
En juillet dernier, l’Efsa (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) a rendu un avis dans lequel elle conclut que la santé et le bien-être d’une grande partie des animaux clonés sont altérés, avec des conséquences souvent graves, voire fatales. L’Efsa a toutefois concédé qu’en l’état actuel des connaissances rien n’indiquer une « différence en terme de sécurité alimentaire entre des produits alimentaires issus de clones, comparé à ceux issus d’animaux conventionnels ». A ces incertitudes scientifiques, s’ajoutent les problèmes éthiques posés par la pratique du clonage.
En juillet dernier, l’Efsa (Autorité Européenne de Sécurité des Aliments) a rendu un avis dans lequel elle conclut que la santé et le bien-être d’une grande partie des animaux clonés sont altérés, avec des conséquences souvent graves, voire fatales. L’Efsa a toutefois concédé qu’en l’état actuel des connaissances rien n’indiquer une « différence en terme de sécurité alimentaire entre des produits alimentaires issus de clones, comparé à ceux issus d’animaux conventionnels ». A ces incertitudes scientifiques, s’ajoutent les problèmes éthiques posés par la pratique du clonage.
Cette décision intervient au moment où un article du Wall Street Center, quotidien américain, révèle la présence de viande et de lait issus d’animaux clonés dans la chaîne alimentaire des Etats-Unis. La quotidien rappelle qu’en janvier dernier, les autorités alimentaires américaines (Food and Drug Administration) avaient estimé que les produits alimentaires issus de bovins, porcs et caprins clonés étaient aussi sûrs pour la consommation que ceux issus d’animaux conventionnels.