PDIPR : un appui pour la mise en œuvre de la trame verte et bleue

23 mai 2013 - La rédaction 

Les Plans départementaux des itinéraires de promenade et de randonnée (PDIPR) ont pour objectif principal de protéger les réseaux de chemins ruraux utilisés pour la promenade ou la randonnée. Un objectif directement lié à l'activité agricole et à la biodiversité.

Les chemins ruraux ne sont pas empruntés que par les randonneurs… C'est ce qu'explique Olivier Renault, chef du bureau Biodiversité et réseaux naturels de Seine-et-Marne. Les grands mammifères les empruntent pour circuler sur leur territoire, les amphibiens pondent dans leurs ornières, les insectes, oiseaux et petits mammifères s'alimentent, nichent ou s'abritent dans les haies ou les mares qui les bordent… « Les chemins constituent un habitat ou un lieu de passage privilégié pour une multitude d'espèces animales ou végétales », résume Olivier Renault.

Bien vu par les agriculteurs
Il arrive que des chemins soient annexés par l'activité agricole. Si ces chemins sont intégrés au cadastre, l'agriculteur doit alors financer une partie des frais de restauration. « Sur les 70 projets développés depuis 2010, le cas s'est présenté et n'a jamais posé de problème » explique Olivier Renault, qui précise que, « en territoire rural, les agriculteurs sont très présents dans les conseils municipaux, qui sont le principal moteur du PDIPR. » Ainsi, ils sont sensibilisés en direct aux atouts des chemins pour la biodiversité et aux avantages du système de subventions éco-conditionnées pour les communes. « De sorte que la démarche est globalement bien comprise… nous ne sommes pas vus comme des enquiquineurs, mais plutôt comme ceux qui fluidifient les rouages », conclut Olivier Renault.

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