« Pour une pérennité des productions, il faut trouver des solutions au changement climatique », insiste Sabrina Kaufmann, responsable RSE chez Pernod Ricard, à l’occasion d’une conférence de presse organisée le 26 février 2024 au Salon de l’agriculture. L’entreprise a implanté des champs de production de fenouil aromatiques depuis plusieurs années en France. La production relocalisée a fait l’objet de mesures d’impact sur la biodiversité. « Nous avons voulu renouer le monde scientifique avec l’entrepreneuriat au travers du recrutement d’une doctorante », précise Sabrina Kaufmann. Selon la responsable, les résultats apportés par les recherches de cette dernière ont été positifs, notamment avec une diversité d’insectes abondante et une hausse des rendements de fenouil : « Par cette démarche, nous avons commencé à éveiller les consciences en interne sur les enjeux de biodiversité ». Pour la suite, Pernod Ricard souhaite renforcer la relation de confiance avec les consommateurs. « Aujourd’hui encore, nous avons un ingénieur agronome sur le terrain qui continue les conseils auprès des exploitations », glisse Sabrina Kaufmann.
Les entreprises Biota et Kering se joignent aux propos de Pernod Ricard
L’entreprise Pernod Ricard a été soutenu dans ses propos par la société de luxe Kering qui met en place des analyses de cycle de vie mesurant l’impact des productions sur la biodiversité sur toutes les chaînes de production. « On ne peut pas attendre d’avoir tous les résultats pour commencer à agir », indique Sabrina Goncalves, responsable approvisionnement durable et biodiversité chez Kering. L’entreprise Biota, spécialisée dans la renaturalisation des exploitations agricoles par, notamment, la plantation des haies, a quant à elle précisé qu’il faut « soutenir les agriculteurs financièrement pour qu’ils mettent en place des projets qui favorisent la biodiversité ». Selon Benjamin d’Hardemare, responsable des mesures d’impact au sein de la société : « Biota propose une aide financière pour les agriculteurs afin de planter des haies et ce pendant 10 ans pour continuer à s’occuper de ces dernières ».