Le 8 juillet, seize ONG et acteurs de l’agriculture biologique (dont l’Institut de l’Agriculture et de l’Alimentation biologiques, Itab) ont présenté une proposition d’affichage environnemental : le Planet-score. Cette démarche est une réponse à l’appel à projets du ministère de la Transition écologique et de l’Ademe, pour l’élaboration d’un affichage environnemental, dans le cadre de la loi Climat. Le Planet-score a pour objectif principal d’améliorer l’affichage des impacts environnementaux des produits agricoles et alimentaires, basé sur l’analyse du cycle de vie (ACV) et qui, selon l’Itab et ses partenaires, contient de nombreux biais et lacunes.
Un affichage proche du Nutri-score
En pratique, le Planet-score prévoit d’afficher un score de A à E, comme c’est le cas pour le Nutri-score, en détaillant plus précisément les impacts pour les trois rubriques « pesticides », « biodiversité » et « climat ». Il contient également une mention pour le bien-être animal. L’indicateur prend ainsi en compte la toxicité des pesticides pour les consommateurs et les écosystèmes, l’utilisation des ressources, et l’impact sur le climat. Ces éléments n’étaient pas ou mal intégrés jusqu’à présent dans la méthode issue de l’ACV.
81% des consommateurs seraient influencés par le Planet-score
Pour mettre en place le Planet-score, l’Itab et ses partenaires ont fait appel au travail d’experts scientifiques, qui ont notamment ajouté des indicateurs complémentaires, et actualisé les données de la méthode de l’ACV. D’après ses créateurs, le résultat serait « une proposition d’affichage environnemental solide du point de vue scientifique et qui permettrait aux consommateurs d’identifier facilement les différents impacts environnementaux des aliments ». Par exemple, il noterait mieux le lait d’alpage que le lait issu de vaches en conduite intensive, et ferait de même pour les pommes biologiques par rapport aux pommes conventionnelles, à l’inverse des résultats actuels. Et l’indicateur devrait fonctionner : selon l’étude réalisée par les organisations impliquées, 81% des consommateurs seraient influencés par le Planet-score.
Trés bien ,mais attention de ne rien perdre en route ……il y a tellement de” gros sous ” derrière !!!!
Trés bien ,mais attention de ne rien perdre en route ……il y a tellement de” gros sous ” derrière !!!!
L’ACV est une démarche scientifique transparente et validée internationalement. Comme elle concluait à une efficience médiocre de l’AB (ce dont on pouvait se douter vu les interdictions du cahier des charges qui limitent les possibilités d’optimisation technique), la filière Bio fait modifier les indicateurs pour qu’il lui soient favorables. On ne voit là que l’effet de la puissance du lobby bio, et une défaite des approches scientifiques. Que de hurlement n’aurait-on entendu si une telle opération d’influence était venue de l’industrie phytosanitaire !
L’ACV est une démarche scientifique transparente et validée internationalement. Comme elle concluait à une efficience médiocre de l’AB (ce dont on pouvait se douter vu les interdictions du cahier des charges qui limitent les possibilités d’optimisation technique), la filière Bio fait modifier les indicateurs pour qu’il lui soient favorables. On ne voit là que l’effet de la puissance du lobby bio, et une défaite des approches scientifiques. Que de hurlement n’aurait-on entendu si une telle opération d’influence était venue de l’industrie phytosanitaire !